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Etape 15: Retour par l'Italie

Nous débutons ce deuxième séjour italien par une pause à San Pietro Vernotico pour rendre visite à la famille de Camille, chez qui nous sommes très bien accueillis. Janine, Fabrizio et Giuliano nous emmènent faire une visite de Lecce by night, puis une journée plage et pêche (Fabrizio pêche la sèche au couteau!) et nous font déguster des plats typiques tels que la parmigiana di melanzane et les friselle. Nous n'aurons malheureusement pas pu voir beaucoup Sandro, le cousin de Camille, qui travaille tous les jours avec des horaires de dingue. Sur leurs recommandations, nous repartons en direction du Sud des Pouilles, le long de la côte, avec Giuliano comme guide pour le départ. Nous apercevons de jolies plages très fréquentées et quelques-unes des nombreuses grottes qui jalonnent ce bord de mer de plus en plus rocheux. Après 100km avec le vent dans le dos, nous arrivons à San Cesarea Terme pour rendre visite à Cesare, un collègue d'Alexis. Nous mangeons du poisson à Otranto, dans la jolie vieille ville fortifiée après avoir observé l'éclipse de lune. Le lendemain, Cesare nous enmène sur son petit voilier pour voir l'énorme grotte de Zinzulusa depuis la mer. Nous partageons un repas avec la famille de Cesare avant de rouler 8 km pour prendre un vieux train et remonter au Nord, à Lecce. Au lieu de prendre directement un train pour Ostuni, nous décidons de rouler jusqu'à San Pietro pour passer une dernière soirée en famille, et ne reprenons le train que le lendemain matin.

Ostuni est une ville perchée sur une colline, nommée "la città bianca" en raison des murs blancs des maisons. Les ruelles sont étroites et innaccessibles à vélo, de nombreux escaliers raides nous barrant la route, mais nous avons tout de même un bel aperçu de la ville. Nous traversons ensuite la région des trullis, jusqu'à Alberobello, un village presque exclusivement constitué de Trulli. Joli mais très touristique, nous faisons rapidement un tour à pied et mangeons dans un café des dernières friselle. En italie, les vélos ne sont pas acceptés dans les train rapides, nous devons donc nous contenter des trains régionaux, d'où le casse-tête pour trouver les bonnes lisaisons, sans trop de changements. C'est en roulant jusqu'à Taranto, que nous trouvons une solution: prendre un train direct pour Naples, puis un deuxième qui nous mènera à la capitale. Nous avons deux heures pour visiter Naples en déambulant dans ses ruelles étroites et sombres. Après les jolies petites villes paisibles du Sud, cette grande ville nous semble peu accueillante, mais peut-être n'est-ce que le manque de temps qui ne nous permet pas d'explorer les moindres recoins. Nous trouvons tout de même une petite terrasse sur une jolie place, avant de reprendre le train pour Rome. Nous arrivons dans la capitale en soirée et nous nous installons dans la guesthouse où nous avons reservé trois nuits. La chambre est au troisième étage, notre hôte nous dit que nous pouvons laisser les vélos en bas ou au troisième étage, dans la pièce commune. L'ascenseur étant extrêmement petit et ne fonctionnant pas à notre arrivée, nous décidons de laisser les vélos au rez-de-chaussée, cadenassés l'un à l'autre. La porte de l'immeuble étant vérouillée, cette solution nous semble relativement sécure. Les deux jours à Rome ne sont pas de tout repos tant il y a à faire! Nous marchons ainsi 30'000 pas par jours pour voir les différents monuments et nous rendre deux fois au Vatican (une première fois pour visiter les musées et la chapelle sixtine et le lendemain pour visiter l'impressionnante basilique). La visite en soirée de la chapelle sixtine semble une bonne option, car il y a moins de monde qu'en journée. Nous pourrions rester des heures à observer les peintures de Raphael, puis celles de Michaelangelo dans la chapelle. Dans notre exploration de la ville, nous n'oublions pas le Colisée et la colline du Palatin, la fontaine de Tréville et la colonne de Trajan, ainsi que la place Navona. Rome avec ses petites ruelles souvent piétonnes, ses maisons colorées et ses terrasses nous plaît bien ! En rentrant le dernier soir à l'hôtel nous avons une surprise en trouvant nos vélos sur le trottoir, heureusement toujours cadenassés l'un à l'autre et sans pièce manquante. Nous ne saurons jamais qui de l'immeuble s'est amusé à sortir nos vélos en les portant dans l'escalier, ni pourquoi. Pour ne pas prendre de risque nous les montons cette fois au troisième, en les rentrant à la verticale dans l'ascenceur. Après ces deux jours de visite, nous sortons rapidement de Rome à vélo pour nous diriger au nord de la région de la Lazio. Nous sommes agréablement surpris par cette campagne aux paysages variés, faite de lacs et de collines. Nous traversons des petits villages charmants, en particulier ceux au bord des lacs et dormons dans quelques campings très fréquentés en cette saison. Cette traversée nous a mis en appétit pour la Toscane, tant par ses paysages que par ses montées. Quasiment chaque village en Toscane a un centre historique piéton avec de nombreuses terrasses et marchands de glaces artisanales... Dans la campagne nous longeons des vignobles et des champs de blé avec des maisons typiques de Toscane perchées au sommet de la colline, et entourées de cyprès. Ces maisons abritent souvent des B&B, appelés agroturismo. Nous passons par Sienne, par hasard le jour de la fête du Palio de Siena, une course de chevaux sur la grande place centrale dans laquelle s'affrontent les différents quartiers de la ville. Nous pouvons tout de même traverser la ville et admirer la cathédrale à travers la foule de touristes, la course ne commençant que plus tard dans la journée. Après une dernière journée de pédalage intensif, nous arrivons finalement à Florence pour une seule journée de visite, ce qui s'avèrera amplement suffisant car toutes les attractions (musés, duomo, etc...) doivent être réservées au moins une semaine à l'avance, sans quoi il faut faire plus de 2h de queue. Nous manquons donc le David de Michaelangelo, mais profitons de la ville elle-même et terminons la journée par une fameuse Bistecca a la Fiorentina, un morceau de boeuf du coin de 1kg braisé dans les règles de l'art, pour fêter la fin du voyage. Vendredi, levé à 6h du matin pour débuter la course aux trains, il nous faudra prendre pas moins de six trains pour rejoindre Kandersteg le soir! Après le soleil de plomb d'Italie, nous retrouvons la fraîcheur en Suisse et campons dans la forêt humide. Thoune, Berne, Fribourg au programme de samedi... Nous ferons tout pour être à 14h au Mont-sur-Lausanne le dimanche 20 août: Vous pouvez volontiers nous rejoindre pour fêter avec nous la fin de cette belle aventure! On se réjouit de vous revoir, merci de nous avoir lu, suivi, écrit !

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