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Etape 14: Samos, Athènes et le Péloponnèse

L'île de Samos, île natale de Pythagore, nous donne un premier aperçu de la Grèce avec les plages touristiques, le bleu paradisiaque de la mer, les routes vallonnées et bordées d'oliviers et les moussakas. Nous apprécions pleinement l'organisation aux frontières avec une attente interminable en plein soleil à dix mètres du port de Pythagoras où se côtoient des restaurants plus alléchants les uns que les autres (et un peu attrape-touristes). Nous avons l'après-midi pour traverser l'île et prendre un autre ferry pour Athènes, ce qui nous laisse le temps de visiter le tunnel d'Eupalinus, chef d'oeuvre d'ingénieurie du 6ème siècle avant J.-C.. Ce dernier, qui permettait d'alimenter l'ancienne ville de Samos en eau, a été percé par les deux bouts simultanément, une vraie prouesse étant donné les moyens techniques et instruments de mesure de l'époque. Après le passage des collines centrales de l'île, nous nous arrêtons pour une première baignade dans la mer Méditerranée. Il s'en suit une nuit difficile à bord du ferry pour Athènes, avec des sièges peu confortables, la lumière et la télévision allumée. Nous arrivons finalement à 5h du matin à Piraeus, l'énorme port d'Athènes remplis de ferrys deservant les îles greques. Nous terminons la nuit sur les bancs du port, puis partons acheter une nouvelle montre gps, la batterie de l'ancienne ne se chargeant plus. Le vendeur de l'unique magasin Garmin nous propose d'acheter d'occasion la montre de son ami bodybuilder, ce que nous faisons dans la soirée, non sans avoir reçus quelques flapjacks et gels pour avoir "de l'énergie pour rouler". Le lendemain nous parcourons la ville et de ses nombreuses ruines. Nous admirons ainsi l'acropole, l'agora romaine, le temple de Zeus et flânons dans les nombreuses ruelles piétonnes. Doux mélange de modernité et patrimoine culturel, Athènes est une ville fort plaisante à visiter. Le soir nous trouvons un restaurant pour une moussaka, qui s'avèrera être la meilleure de notre séjour en Grèce. À la fin du repas nous avons eu droit au mastic, une résine d'arbre blanche de l'île de Chios dans un petit verre d'eau. Nous quittons la capitale en suivant la mer sur une jolie route valonnée le long de falaises pour arriver à l'impressionnant canal de Corinthe, seul passage pour les bateaux entre la mer Myrtoenne et le golfe de Corinthe. Nous dormons dans un camping au bord de la mer, apercevons les ruines de l'ancienne Corinthe et poursuivons notre route pour visiter Mycènes, la ville d'Agamemnon. Des murs imposants, faits d'énormes pierres, témoignent de la richesse et de la vie qui se déroulait sur ce site par le passé. Le mystère reste entier sur la manière dont la cité a été construite par Persée, environ 2000 ans avant J.-C. ... selon la légende les cyclopes auraient transporté et installé les pierres. Nous poursuivons cette journée en traversant Napflio, une jolie ville touristique de bord de mer au pied d'une montagne sur laquelle est perché un ancien château accessible uniquement par un escalier abrupte. Nous longeons la baie pour terminer la journée par une longue montée, obligatoire pour traverser le Péloplonèse en son centre. Nous arrivons au sommet juste avant la nuit pour poser la tente dans la montagne au clair de lune. Après cette longue journée, nous décidons d'en faire une encore plus longue (en kilomètres et en dénivelé) pour ralier Kalamata, une autre ville de bord de mer. Nous traversons des montagnes peu peuplées, à l'exception des villes de Tripoli et Megalopoli où nous nous arrêtons respectivement pour un café glacé (une des boissons favorites des Grecs) et un pique-nique. La baignade dans la mer et la douche au camping de Kalamata nous font grand bien après une nouvelle journée où la tempéŕature bat des records. Nous essayons de nous rappeler la dernière fois où nous avons enfilé un pull à manches longues et avons ajusté notre vieille théorie selon laquelle il faut pédaler le plus possible avant que le thermomètre n'atteigne les 30 degrès; la température ne descendant plus en-dessous de 30 degrés, nous essayons d'avaler le plus de kilomètres avant qu'elle n'atteigne les 40!

Depuis Kalamata, cinquante kilomètres nous séparent d'un petit village fort sympathique, Iklaina, où nous retrouvons Marina (une amie et ancienne collègue de Camille). Nous sommes extrêmement bien accueillis et vivons au rythme grec jusqu'au lendemain soir; nous profitons de la plage au sable fin et de la mer bleue, goûtons au souvlaki, calamars et octupus, faisons un tour en bateau... bref, la belle vie en bonne compagnie qui nous convainc d'y retourner un jour, car, dixit Marina, qui vient à Iklaina une fois, y reviendra ! Le ferry pour l'italie est réservé pour le surlendemain et il reste plus de 200km à parcourir, nous décidons donc de rouler en soirée pour entamer cette dernière ligne droite grecque. Nous avons tout de même le temps de faire une pause à Olympie pour visiter les ruines de la ville qui a acceuilli les premiers Jeux Olympqies, il y a près de 3000 ans. Nous voyons le stade et de nombreux bâtiments dont le grand temple de Zeus. Des tremblements de terres ont détruit la ville il y a lontemps, mais un grand nombre d'objets et statues ont été trouvés et sont conservés dans le musée du site. Dernier bain dans la mer côté grec et douche quémandée dans une piscine semi-publique à Patras, avant d'embarquer pour une nuit de ferry (durant laquelle nous arrivons à dormir) pour débarquer à Brindisi le lendemain matin.

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