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Etape 8: La roumanie

L'accueil dans les premiers villages roumains est chaleureux, les gens nous lancent des "ola" pour nous saluer et les enfants tendent la main pour que nous la leur tapions au passage. On y voit tous les animaux de la ferme le long des routes (oies, poules, dindons et leurs petits, ânes, chevaux, chèvres, vaches, etc...) et des cigognes. Les maisons sont souvent colorées, parfois très soignées, ou avec des couleurs surprenantes, pas toujours accordées avec les voisins.

Une route à deux voies, rectiligne, avec beaucoup de circulation nous permet de rejoindre Bucharest. Nous arrivons sains et saufs dans la capitale roumaine pour un jour de pause et deux nuits à l'auberge de jeunesse. Visite de la ville : nous passons devant le théâtre national, une salle de concert du 19ème sciècle, le gigantesque parlement avec une architecture "à la russe", quelques monastères et églises orthodoxes, pour finir par la vieille ville où s'alignent les terrases de bistrots en tous genres. Nous somme charmés par la modernité et l'activité de cette grande ville, que nous quittons en train, sur les conseils de notre hôte, Constanţa et la côte de la mer noire valant apparemment plus la peine que les terres.

Dans le train nous sommes aidés par Bob, un roumain, lui aussi cyclotouriste. Il nous permet de communiquer avec le contrôleur afin que nous puissions mettre nos vélos dans le train. Arrivés à Constanţa, nous visitons rapidement le centre de cette ville balnéaire, sous la pluie.

Le lendemain, nous repartons en direction du nord, en passant par la plage hyper-tourisque de Mamaia, dépeuplée en cette saison, qui a des allures de Côte d'Azur avec l'alignement d'hôtels et de plages privées sur des kilomètres. La pluie et le vent sont toujours eu rendez-vous et nous rendent la tache ardue, malgrés de beaux paysages sauvages et la vue de nombreux champs d'éoliennes (plus gros producteur européen).

Trouver à manger est parfois délicat, car les villages se font rares, et peu ont des magasins, ou restaurants ouverts, mais en faisant quelques kilomètres de plus, nous trouvons notre ration de pâtes pour pouvoir dormir et repartir le lendemain.

Nous arrivons tant bien que mal dans le delta du Danube, une région avec une faune et une flore incroyable, notamment avec de nombreuse espèces d'oiseaux. L'accès a ces zones (et aux petits villages de pêcheurs) ne se fait que par bateau. Nous campons dans un village proche du delta, dans un tout nouveau petit camping (nous sommes les premiers à planter la tente!) qui offre aussi des chambres dans une maison traditionnelle avec un toit de chaume. Nous repartons vers l'ouest en direction de la Moldavie, en longeant à nouveau le Danube, mais cette fois en le remontant. Dernière traversée en barge, et nous voila à la frontière avec la Moldavie.

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